Tuesday, July 3, 2007

UNE
ATTENTE
UNIVERSELLE

INDICATIONS BIBLIQUES

QUI ?
OÙ ?
QUAND ?
COMMENT ?
POURQUOI ?



QUI ?

: un homme surnommé la "gloire de Dieu" (2)

OU ? :

sur le Mont Carmel, en Terre Sainte (Palestine) 3 )

COMMENT ?

: en venant de l'Orient, en passant par la "Porte" 4 )

POURQUOI ?

: pour établir le "Royaume de Dieu" sur terre 5 )

QUAND ?

: à partir de 1844 Ap. JC ( ou 1260 Ap.H.)

a )comment calculer le temps bibliquement

b ) les trois promesses de Jésus-Christ

c )les prophéties de Daniel

d ) la signification symbolique du nombre 1260

e ) les "templiers"




Sans renier la valeur du message spirituel de la Bible, force est de constater qu’elle est la compilation de traditions et de récits remontant à un passé lointain, transcrits à des époques différentes, par des auteurs différents, dans des styles littéraires différents.Certains textes doivent être compris au sens littéral;d’autres doivent être interprétés d’une manière symbolique et nécessitent une bonne connaissance du contexte historique et culturel ; enfin quelques-uns sont incompréhensibles à l’homme sans l’aide de Dieu. (10)


Les paroles de la Bible sont comparables aux étoiles du firmament, car les unes et les autres sont toutes le reflet d’autres mondes et servent à guider les hommes dans l’obscurité. Ceux-ci les ont regroupées en cha- pitres ou en constellations selon leur compréhension et leur imagination. Ainsi, tout comme deux étoiles paraissant voisines peuvent être en fait séparées par des distances incommensurables, deux prophéties d’un même chapitre peuvent se rapporter à des événements très éloignés dans le temps et dans l’espace.
La traduction des textes originaux en d’autres langues est une source majeure d’erreur et d’incompréhen- sion. Ainsi, certaines traditions perpétuent la croyance en une destruction du monde lors du retour du Christ. Mais si l’on s’en réfère au texte grec de la Bible (Septante) qui fait autorité, on constate que Jésus-Christ affirme à Ses disciples qu’Il sera avec eux tous les jours jusqu’à “l’achèvement de l’ère” (Eon : aiôn en grec)
(11),

donc jusqu’à la fin d’une époque et non pas jusqu’à la fin du monde physique, qu’on exprimerait en grec par le mot kosmos.


Étudions maintenant la Bible pour y trouver des informations et essayer de répondre aux questions élémentaires que se pose tout enquêteur :

Qui ?,

Où ?,

Quand ?,

Comment ?,

et

Pourquoi ?


QUI ? :

Un descendant de Jessé que l’on nommera « Gloire de Dieu » ñ

Au début du onzième chapitre d’Esaïe, une prophétie annonçant la venue et le règne du Messie révèle qu’Il sera un homme issu de la postérité de Jessé (appelé aussi Ishaï, père de David et descendant d’Abraham).

Si l’on désire rapporter cette prophétie à Jésus-Christ, il faut bien reconnaître que Sa venue ne l’a accomplie que partiellement au sens symbolique, et pratiquement pas au sens littéral : en effet, si Jésus était bien un descendant de Jessé et possédait les qualités décrites, la paix universelle symbolique- ment annoncée n’a pas été instaurée, et les juifs furent non pas rassemblés mais dispersés à travers le monde (12).

Il est donc logique de penser que cette prophétie se rapporte à quelqu’un d’autre.


Jésus-Christ annonça la venue du «Paraclet» (le Consolateur), qui sera envoyé par le Père pour guider les hommes à l’entière vérité, leur rappeler les enseignements de Jésus et annoncer l’avenir
(13).

Selon les chrétiens, il ne s’agit pas d’un homme, mais du Saint-Esprit que reçurent les apôtres à la Pentecôte. Il faut cependant noter que ce « Paraclet » agira comme tous les autres prophètes humains de la Bible : Il ne parlera pas de lui-même mais dira tout ce qu’Il entendra et prédira l’avenir ! (14)

C’est ainsi qu’agirent Moïse (15)

et Jésus (16),

qui se nommait Lui-même « prophète » (17)

et était perçu ainsi par les autres (18).

Même si Jésus ne révéla pas toute la vérité à Ses disciples (19) ,

quel nouvel enseignement non révélé par le Christ apporta donc aux apôtres le Saint-Esprit ? Aucun !


Bien qu’ayant sans ambiguïté annoncé Son « retour »
(20),

Jésus-Christ conseilla à Ses disciples de ne pas croire ceux qui annonceront que le Christ est revenu ici ou là (21).

Serait-ce parce qu’Il portera un nouveau nom lors de Son retour, tout comme Ses disciples et la « nouvelle Jérusalem » ? (22)


Il est à remarquer qu’un nom est souvent mis en relation avec le retour du Messie à la “fin des temps”:

c’est celui de la « Gloire de Dieu » (ou d’un nom équivalent car : Dieu, Père, Elohim, Éternel et YHVH désignent tous la même Réalité,

tout comme Gloire, Splendeur et Majesté évoquent la même idée). (23)


OÙ ? : Sur le mont Carmel, en Palestine. ñ


La Bible annonce que le mont
Carmel,

dont le nom Kerem El signifie en hébreux

« le Verger ou le Vignoble de Dieu », verra la gloire de Dieu,

que sur lui siégera la justice, et qu’on y fera paître le «troupeau » (24).


Le mont Carmel est la montagne où le prophète
Élie vainquit les prêtres idolâtres de Baal (25).

Il est situé au bord de la mer Méditerranée, dans la partie septentrionale de l’antique pays de Canaan qui sera appelé la Palestine.

Il domine le port israélien de Haïfa, au nord de la Terre Sainte. (26)


COMMENT ? : En venant de l’Orient et en passant par la « Porte » ñ


Au début du quarante-troisième chapitre de son livre, Ézéchiel révèle qu’après avoir quitté le Temple, la «gloire de Dieu » y revient en venant de l’orient et en passant par la « porte », pour y résider éternellement.

Ézéchiel raconte que c’est la troisième fois qu’il a eu cette vision de la « gloire de Dieu », où il discerne comme une « figure d’homme ». (27)


Le premier Temple de Jérusalem fut détruit en 586 Av.JC par Nabuchodonosor.

Le second Temple fut rebâti en 516 Av.JC, après le retour de l’exil à Babylone, puis restauré par Hérode.

Ce second Temple, à peine achevé à l’époque de Jésus- Christ, fut détruit en 70 Ap.JC par les légions romaines.

Bien que cette prophétie d’Ézéchiel fut faite durant l’exil de Juda à Babylone, il semble difficile de la rapporter uniquement à l’édifice matériel du second Temple puisque celui-ci fut détruit complètement,

alors que la « gloire de Dieu» doit y résider éternellement.

Il est à noter que, d’après la tradition judaïque, le troisième Temple devrait être construit après l’avènement du Messie.


Plutôt que la simple annonce de la reconstruction physique d’un temple de pierre et de bois, ne pourrait on y voir l’annonce symbolique de la venue de l’Esprit de Dieu dans un « temple humain », un Prophète, comme le fit Jésus-Christ en Se comparant au Temple, ou à la Porte par laquelle arrive le salut
(28).


POURQUOI ? : Pour établir sur terre le « royaume de Dieu ». ñ


En parcourant la Bible, on peut apprendre que ce messager divin viendra pour glorifier le Christ, rappeler les enseignements de celui-ci, guider à la vérité toute entière et annoncer les événements à venir
(29) ; mais aussi pour « détrôner les rois » (30),

ouvrir et expliquer les livres saints « scellés jusqu’à la fin des temps » (31),

et établir sur terre le « royaume de Dieu » en rassemblant l’humanité dans la paix, l’amour, l’unité et la justice (32).


QUAND ? : À partir de l’année grégorienne 1844. ñ


Jésus-Christ conseilla à ses disciples de veiller et de prier, car personne sauf le Père ne connaît le jour et l’heure de Son retour
(33).

Essayons quand même de trouver quelques informations dans la Bible :
A )
COMMENT CALCULER LE TEMPS SELON LES PROPHÉTIES BIBLIQUES : ñ


Le temps, dans les prophéties, a une valeur symbolique selon laquelle UN JOUR équivaut à UN AN
(34) de 12 mois ou 360 jours (selon la durée du Déluge dans la Genèse) (35). Il faut compter de plus avec le fait que l’année “0” n’existe pas et que l’an 01 Ap.JC. suit immédiatement l’an 01 Av.JC.
Chaque civilisation possède son propre calendrier pour compter le temps : le calendrier “grégorien” (solaire) compte 365,25 jours pour une année, tandis que le calendrier “islamique” (lunaire) n’en compte que 354,37. Cela entraîne donc un décalage annuel d’environ onze jours entre les calendriers solaires et lunaires. L’astronome grec Méton découvrit, au Vème siècle avant JC., que 19 années solaires correspon- dent à 235 mois lunaires.
B )
LES 3 PROMESSES DU CHRIST ( dont l’accomplissement annoncera Son retour) ñ
La première est que l’Évangile de Jésus sera prêché à toutes les nations avant que n’arrive la «fin des temps». Certains spécialistes pensent que cela se réalisa dans la seconde moitié du XIX° siècle, lors de l’expansion coloniale des pays européens vers l’Afrique et l’Asie.
(36).
La seconde promesse est que Jérusalem sera opprimée et les juifs exilés jusqu’à ce que le « temps des gentils (goïm) ou des nations » soit accompli : cela signifie que les juifs pourront retourner en Israël lors du retour du Christ. Or, le 21 Mars 1844, par son édit de tolérance, le gouvernement turc consentit à garantir la libre pratique religieuse dans son empire, ce qui permit aux juifs de revenir en Palestine en toute sécurité et d’y fonder plus tard l’état d’Israël
(37).
La troisième promesse est que l’on doit être en éveil lorsque l’on verra l’horreur dévastatrice dont a parlé le prophète Daniel
(38). Jésus-Christ attire ainsi notre attention sur les prophéties de Daniel qui parlent de Sa venue et de Son retour.
C )
LES PROPHÉTIES DE DANIEL,dont les écrits bahá’ís donnent une explication (39) ñ
« Il s’écoulera 70 semaines entre l’ordre de reconstruire les murs de Jérusalem et la mise à mort d’un Messie » (le Messie est « celui qui a reçu l’onction divine », cette expression étant traduite par Christos en grec et Mashiah en hébreux)
(40). Selon les conventions bibliques déjà citées, 70 ( 7+62+1 ) semaines font 490 jours équivalant symboliquement à 490 ans. Il y eut 4 édits des rois de Perse pour rebâtir Jérusalem (41) :
L’édit de Cyrus, vers 538 Av.JC, mais après lequel rien ne se produisit. L’édit de Darius, vers 519 Av.JC, mais après lequel seul le Temple fut reconstruit. L’édit d’Artaxerxès, vers 457 Av.JC, qui fut suivi de la reconstruction des murs de Jérusalem. L’édit d’Artaxerxès, vers 444 Av.JC, qui confirma le troisième édit.Il s’écoula bien 490 ans entre l’édit d’Artaxerxès,vers 457 Av.JC,et la mort de Jésus-Christ,vers 33 Ap.JC
« 2300 soirs et matins ; puis le sanctuaire sera purifié…Pour toi tiens secrète cette vision, car elle se rapporte à des temps éloignés »
(42). Or selon les conventions bibliques, 2300 soirs et matins font 2300 jours, équivalant symboliquement à 2300 ans. Si on calcule cette période à partir du même édit, on cons- tate que les 2300 ans s’achèvent en 1843 : le Christ serait donc de retour en 1844, qui est l’année de la déclaration du Báb et le début de l’ère Bahá’íe. Et il s’écoula bien 2300 ans entre l’édit d’Artaxerxès, qui permit à Esdras de quitter Babylone pour Jérusalem (1 Nisan 457 Av.JC) (43), et la promulgation par l’empire ottoman de l’édit de tolérance qui permit aux juifs de revenir en Palestine (1 Nisan : 21 Mars 1844).
D )
RELATIONS ENTRE LE NOMBRE 1260 ET LA « FIN DES TEMPS » : ñ
On retrouve plusieurs fois le nombre 1260, ou son équivalent, dans les prophéties bibliques concernant la « fin des temps » :
Au début du chapitre douze de l’Apocalypse, il est dit que la femme descendue du ciel est attaquée par le dragon et trouve refuge au désert durant 3 temps 1/2 ou 1260 jours. Elle mettra au monde l’enfant mâle qui gouvernera toutes les nations.
(44)
Au début du douzième chapitre du livre de Daniel, il est révélé que le temps des épreuves durera « un temps, des temps (ou deux temps en grec) et la moitié d’un temps », soit 3 temps 1/2. On peut considérer que selon ce que nous avons déjà vu, ces 3 temps 1/2 sont équivalents à 3 ans 1/2 ou 42 mois, ou 1260 jours-années.
(45)
Au début du onzième chapitre de l’Apocalypse
(46), il est indiqué que le parvis du Temple sera foulé 42 mois (soit symboliquement 1260 jours-années). Il y est aussi prédit que les deux témoins prophétiseront durant 1260 jours, puis qu’ils seront tués par la Bête et que toutes les nations regarderont joyeusement leurs cadavres sans sépulture durant 3 jours et demi. Et que passé ce délai Dieu insufflera en eux l’esprit de vie, et qu’ils se relèveront pour monter au ciel, entourés de nuages. De toute évidence, ce passage insiste fortement sur le nombre 1260, car selon les conventions déjà citées : 3 jours 1/2 équivalent symbo- liquement à 3 ans 1/2, soit 42 mois ou 1260 jours, équivalant symboliquement à 1260 ans.
Les écrits bahá’ís révèlent que ces différentes prophéties font toutes allusion à l’islam :
La femme venue du ciel est la révélation et la loi du prophète Muhammad (l’islam) qui dureront 1260 années, jusqu’à la manifestation du prochain messager divin (Mihdí ou Qá’im) qui est l’enfant mis au monde par la femme et est annoncé par l’islam.
(47)
Les musulmans occupèrent Jérusalem à partir de 637 Ap.JC, succédant ainsi à l’envahisseur romain.
(48)
Les deux témoins sont Muhammad et ‘Alí, dont les commandements seront valides 1260 ans, jusqu’à la résurrection des deux cadavres, c’est à dire jusqu’à la manifestation du Mihdí et de son plus fidèle disciple.
(49)Comme toutes ces prophéties ont trait à l’islam, il est logique de calculer cette période prophétique de 1260 ans selon le calendrier islamique : on constate alors que l’an 1260 Ap.H. coïncide avec l’année grégorienne 1844
E ) « LES TEMPLIERS »
ñ
Est-ce que ces déductions ne sont que pures fantaisies ? Voici l’histoire d’hommes qui crurent fermement que non ! Ayant étudié intensément la Bible, des protestants allemands, surnommés « les templiers », furent convaincus que le Christ reviendra en 1844 sur le mont Carmel. Ils émigrèrent donc en Palestine et s’installèrent à Haïfa, au pied du mont Carmel, pour y attendre le retour du Christ. Sur le linteau de la porte de certaines maisons de cette
«colonie allemande» est gravée l’inscription suivante : « DER HERR IST NAHE » (« le Seigneur est proche »). Par-delà le golfe, face à eux, se dressait la prison de Saint Jean-d’Acre où fut incarcéré Bahá’u’lláh à partir de 1868.



INDICATIONS ISLAMIQUES

QUI ? / OÙ ? / QUAND ? / COMMENT ? / POURQUOI ?





1 ) QUI ?
: deux hommes messagers de Dieu
a ) Al-Mihdi pour les sunnites ou Al-Qa'im pour les chiites
b ) Al Masih 'Isà bin Maryam ( retour de Jésus)
c ) Que veut dire l'expression "le Sceau des Prophètes" ?

2 ) OU ?
: au Moyen-Orient

3 ) QUAND ?
: à partir de 1260 Ap. H.

4 ) COMMENT ?

: par de grands bouleversements
a ) dans la terre et les cieux

b ) dans les sociétés humaines

5 ) POURQUOI ?

: pour rétablir le véritable Islam, la paix et la prospérité

Pour les musulmans, le Coran (Qur’án ) est la parole même de Dieu (Alláh) (50),
révélée par l’intermé- diaire de l’ange Gabriel au Prophète Muhammad, qui la restitua intégralement.
C’est vers l’an 610 Ap JC que Muhammad, alors commerçant notable de la ville arabe de la Mecque, eut Sa première révélation dans une caverne du mont Hirá, où Il se retirait fréquemment pour prier et jeûner. La révélation du Qur’án continua jusqu’à la mort du Prophète (632 Ap JC), avec des pauses irrégulières. Le Prophète Muhammad répétait la Parole Divine à Son entourage, qui en apprenait par cœur la prose rythmée et rimée, ou la notait sur les supports les plus divers ( tels que morceaux de cuir, os plats de chameaux, tessons de poteries ou tiges de palmes...). C’est le Prophète lui-même qui indiquait la place que devait prendre dans le Qur’án chaque nouveau verset révélé.
Il avait l’habitude de réciter durant le mois de Ramadán l’intégralité des versets déjà révélés : la tradition dit que lors du mois de Ramadán précédant la mort du Prophète, l’ange Gabriel Lui fit réciter deux fois le texte entier pour qu’il n’y ait pas de doute possible.
C’est le calife ‘Uthmán (644-656 Ap.JC) qui réalisa la mise en forme définitive du texte en confrontant tous les témoignages des compagnons du Prophète et les écrits conservés.
Le Qur’án se divise en 114 chapitres (súrih), classés par ordre de longueur décroissante (sauf le premier), et qui se subdivisent en plus de 6200 versets (‘áyát).

Dans l’islam, le mot súnnah (tradition) traduit la manière dont le prophète Muhammad vivait Sa vie.

Cette tradition est la seconde source de la jurisprudence islamique, la première étant le Qur’án, et les deux sont indispensables pour pratiquer l’islam.
Un Hadíth est un rapport des actes et des paroles du prophète
Muhammad, dont la validité est appréciée selon la qualité de la chaîne de transmission.
Comme toutes les grandes religions monothéistes, l’islam attend le « Jour du Jugement » (Yawmu’l Dín) celui de la grande nouvelle, de la rencontre avec Dieu, du rassemblement et de la résurrection pour tous les hommes (Al Qíyámah)
(51).
Parmi les grands et terribles événements qui devraient accompagner et annoncer ce jour, se trouve la venue du Mihdí (Mehdi) et du Masíh (Messie).
Quelles informations peut-on trouver dans le Qur’án et la tradition ?

QUI ? : Al Mihdí et Al Masíh ‘Ísá bin Maryam viendront successivement. ñ
Une tradition rapporte que Dieu apparaîtra successivement deux fois aux hommes au Jour de la Résurrection et que ceux–ci ne le reconnaîtront pas la première fois (52).
Compte tenu que Dieu est pour les musulmans au-delà de toutes limite, description, perception ou compréhension humaines, comment peut-on concevoir que les hommes verront leur Seigneur aussi clairement que le soleil ou la pleine lune dans un ciel sans nuages ? (53)

On peut trouver une explication dans le fait que le prophète est le seul intermédiaire possible entre l’homme et Dieu
(54) : celui qui a vu le prophète a vu Dieu (55) et celui qui l’a suivi a suivi Dieu (56). Cette double apparition divine serait donc en fait la venue successive de deux humains messagers de Dieu, que la Tradition annonce très clairement : le Mihdí (le Bien Guidé) et le Masíh (le Messie) qui est en fait le retour de Jésus fils de Marie (‘Ísá bin Maryam) (57).

A )
AL-MIHDÍ (le bien guidé) pour les sunnites,
AL-QÁ’IM (celui qui se lève) pour les chiites ñ

Les traditions islamiques indiquent que le Mihdí sera un jeune homme vertueux, musulman descendant de Muhammad, que Dieu transformera en une nuit et qui régnera 7 ans en ramenant la justice sur terre.
(58) Mais Il ne sera pas reconnu et sera persécuté (59)

B )
AL MASÍH ‘ÍSÁ BIN MARYAM, ou le retour de JÉSUS FILS DE MARIE : ñ

Après lui viendra Jésus fils de Marie, un homme important dans ce monde et dans l’autre, qui restera 40 ans sur terre après son retour, se mariera et engendrera des enfants. Il sera reconnu par les hommes et restaurera la vraie religion, la paix et la prospérité.
(60)

C )
MUHAMMAD EST LE « SCEAU DES PROPHÈTES » : ñ

Mais comment concilier la venue de ces deux messagers de Dieu avec le verset du Coran où il est écrit que Muhammad est le « Sceau des Prophètes » ( Khatam-al-Nabíyín) ?
(61)
En réalité, le mot arabe utilisé dans ce verset pour « prophète » est Nabí (c’est à dire l’avertisseur ou prophète mineur qui prédit l’avenir) et non pas Rasúl (le messager porteur du livre saint)(62).

Si le Prophète Muhammad "authentifie" (ce qui est aussi la fonction d’un sceau) les prophètes du passé, Il n’est pas le dernier envoyé de Dieu, et s’Il se compare à la dernière brique parachevant l’édifice construit par Dieu à l’aide des prophètes du passé
(63),
rien n’empêche Dieu de construire de nouveaux édifices, voire même toute une ville, car la Révélation et la Grâce de Dieu sont inépuisables (64). Ainsi le Coran montre clairement que d’autres messagers divins seront envoyés aux hommes après Muhammad (65), et la tradition annonce la venue du Mihdí et du Masíh ‘Ísá bin Maryam au Jour de la Résurrection.
OÙ ? : Au Moyen-Orient ñ

Bien que le Jour du Jugement, de la Rencontre avec Dieu, soit universel et concerne toute l’humanité, beaucoup d’événements auront lieu, d’après la Tradition, au Moyen-Orient (66) :

a ) en Arabie, où le Mihdí se rendra à La Mecque

b ) dans la grande Syrie, où apparaîtra le Masíh ‘Ísá bin Maryam

c ) en Palestine, où le Masíh ‘Ísá bin Maryam combattra l’Antéchrist (Dajjál). Une mention spéciale est réservée à la ville de ‘Akká (Saint Jean d’Acre), qui est située dans la plaine du Saron près du Mont Carmel et à la frontière entre la Syrie et la Palestine.
(67)

QUAND ? : en l’an 1260 Ap.H ( soit l’année 1844 Ap.JC) ñ

L’Heure du Jugement est inéluctable, déjà fixée et proche (68).
Elle était déjà annoncée par Dieu à Moïse et les signes avant-coureurs en sont déjà venus (69). Mais la plupart des hommes n’en ont pas conscience et les autres ne peuvent en connaître le moment avec certitude (70), car ce savoir n’appartient qu’à Dieu seul (71) .

Mais certaines traditions islamiques, en particulier celles des écoles chiites basées sur la valeur numérique de certains mots calculées avec l’alphabet Abjad, indiquent que la date pourrait en être l’année 1260 après l’Hégire, soit l’année 1844 du calendrier grégorien :

a ) par exemple, les traditions faisant allusion à l’an 60
(72)

b ) l’interprétation du verset 5 de la 32ème sourate du Coran est basée sur le fait que le mot arabe Al Amr (décret) équivaut à 272 selon l’alphabet Abjad, et qu’il s’est écoulé 272 ans entre la révélation faite au Prophète Muhammad (12 Av. H) et la disparition du 12ème Imám (260 Ap.H). Le Jour du Jugement est donc fixé à 260 + 1000 (soit l’année 1260 Ap.H), car Dieu établit la Religion en 272 ans, puis la fait revenir 1000 ans après.

c ) L’interprétation du verset 78 de la 17ème sourate du Coran est qu’il faut accomplir la prière rituelle musulmane depuis le déclin du soleil (qui symbolise la mort du Prophète) jusqu’à «l’obscurcissement de la nuit » (en arabe Ghasaqul-Layl, dont la valeur peut être calculée à 1260).
Après cette période le soleil (qui symbolise le prophète) réapparaîtra donc en 1260 ou 1261 Ap.HIl est à noter que, d’après certaines traditions, cette époque coïncidera avec le retour des juifs en Palestine, qui y seront rassemblés avant de disparaître.

COMMENT ? : par des « événements cataclysmiques » ñ

A ) RENOUVELLEMENT DE LA TERRE ET DU CIEL : ñ

D’après le Coran et la Tradition, le Jour du Jugement sera annoncé et accompagné par des événements cataclysmiques qui affecteront le ciel
(73) , le soleil la lune et les étoiles (74), la mer et la terre avec ses montagnes (75), et aboutiront à une nouvelle création (76) .

B )
BOULEVERSEMENTS DES SOCIÉTÉS HUMAINES : ñ

De même, de grands bouleversements surviendront dans les sociétés humaines, tels que violences et conflits
(77), disparition du savoir et de la foi (78), jugement de tous les hommes qui seront répartis entre le Paradis et l’Enfer (79), et destruction de l’humanité qui sera finalement ressuscitée par Dieu (80), qui apparaîtra dans les nuées avec ses anges (81) .
Faut-il comprendre ces textes littéralement ou symboliquement ? Si on choisit une lecture littérale comment expliquer que l’univers sera détruit mais que ceux qui entreront au Paradis pour l’éternité hériteront de la terre ?
(82). Plutôt qu’une mort physique suivie d’une résurrection des corps, ne vaut-il pas mieux envisager le passage spirituel de l’ignorance/mort à la connaissance/vie, comme l’évoquent certains versets du Coran ? (83)
Pour lire les explications sur ce symbolisme, reportez-vous au chapître
"Signes dans le Ciel..."
POURQUOI ? : pour rétablir la vraie religion, la paix , la justice et la prospérité. ñ
La Tradition rapporte que le Mihdí rapportera sur la terre la justice qui avait disparu et qu’Il guidera la prière des musulmans (84). Lors de son retour, Jésus instaurera la paix et la prospérité ; Il rétablira la vraie religion, l’Islam, qui remplacera toutes les autres et sera embrassée par toute l’humanité (85).

A )
QU’EST– CE QUE L’ISLAM ? : ñ

Le Coran révèle que l’unique religion de Dieu à travers les temps est l’Islam et que celui qui soupire pour une autre religion que l’Islam est dans l’erreur
(86).

Mais qu’est-ce au juste que l’Islam ?

Etymologiquement, le mot arabe islám a la même racine SLM que les mots « paix » et « soumission ». Le vrai musulman est celui qui est « pacifié » avec lui-même, les autres hommes et Dieu, et qui est entièrement « soumis à la volonté divine » (Muslim).

Le Coran indique que des hommes qui n’ont jamais connu le Prophète Muhammad, ni été soumis à la loi religieuse qu’Il révéla, étaient pourtant bien des musulmans (Muslim), des hommes « soumis à la volonté divine » : ainsi en fut-il de Noé et d’Abraham
(87), de Jacob et de ses fils (88), de ceux qui suivirent Moïse (89), des apôtres de Jésus (90), et d’une manière générale tous ceux qui acceptent sur la base des écrits sacrés antérieurs le message révélé de Muhammad (91).

Donc tout homme qui accepte le message révélé pour son époque par l’envoyé de Dieu peut être qualifié de Muslim « soumis à la volonté divine », même si ce message diffère dans sa forme de ceux révélés antérieurement
(92). On peut ainsi penser que ceux qui suivront l’enseignement de Jésus lors de son retour pourront être appelés Muslim car, comme tous les envoyés de Dieu, Il enseignera fondamentale- ment la soumission à la volonté divine (islám).

B )
QUELLE EST LA MEILLEURE COMMUNAUTE ? : ñ

Puisque, selon le Coran, l’Islam est une religion parfaite
(93) et que les musulmans sont la meilleure des communautés (94), comment peut-on expliquer qu’elles se dégraderont au point de nécessiter un rétablissement par Jésus lors de son retour ?

Ne pouvant créer autre chose que la perfection, Dieu a en fait révélé par chacun de Ses messagers la religion parfaite pour l’époque
(95) et a fait de ceux qui l’ont embrassée la meilleure des communautés humaines pour cette époque (96).
Il passa une alliance avec chaque prophète et, à travers eux, avec chaque communauté (97).

Mais le Coran montre que chaque communauté a successivement rompu le pacte
(98),
s’est divisée (99),
et a rejeté les messagers qui lui ont été envoyés ultérieurement (100), soit par ignorance et orgueil (101),
soit par servilité aux puissants ou aux traditions ancestrales (102),
soit par ce que le messager ne corres- pondait pas à leurs attentes (103).
Chaque communauté a été mise à l’épreuve
(104) pour savoir si elle suivait l’esprit vivant ou seulement le lettre morte du message divin : ainsi, Noé annonça plusieurs fois le déluge avant qu’il n’advint (105), Moïse était un assassin (106), Jésus n’avait pas de père (107), et Muhammad changea brutalement la direction de la prière (108). Quelle pourra bien être l’épreuve imposée aux hommes pour qu’ils rejettent le Mihdí ? (109)
Le Coran avertit les musulmans que s’ils veulent rester la meilleure des communautés, ils ne doivent pas suivre les voies de celles qui les ont précédés dans l’erreur, la négation et la division
(110), sinon Dieu se choisira un autre peuple (111). Dans la Tradition, le Prophète Muhammad avertit les musulmans qu’ils suivront pas à pas ceux qui les ont précédés (112) : à l’Heure du Jugement il ne restera de l’Islam que le nom et les vrais croyants (Muslim) seront très rares (113).
Voilà pourquoi Al Masíh ‘Ísá bin Maryam (Jésus fils de Marie, dont les chrétiens attendent également le retour) reviendra pour rappeler à l’Humanité ce qu’est vraiment la religion de Dieu (islám) en supprimant au besoin certaines lois anciennes qui n’auront plus lieu d’être, telles que celle de la « guerre sainte » (Jíhad) ou la taxe due par les chrétiens. Et cet islám-là sera accepté par l’ensemble de l’humanité, qui deviendra alors la meilleure de communautés
(114).







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